3 cas emblématiques
d’une logique de répression des mouvements sociaux qui constitue une menace
pour la liberté d’expression :
· Yann : postier syndicaliste révoqué par la
Poste pour avoir simplement pris la parole lors d’une grève.
· Gaëtan : étudiant condamné à deux mois de prison
ferme et 4 mois avec sursis pour avoir manifesté suite à l’assassinat de Rémi
Fraisse.
· Les 7
militants de la Confédération Paysanne :
condamnés pour une action pacifique contre la Ferme des 1000 Vaches.
Dans
les entreprises, on a affaire aujourd’hui à une vague de répression contre les
travailleurs qui tentent d’organiser la riposte face aux politiques
désastreuses de leurs directions. Il s’agit de décourager les éventuels
candidats à la lutte, de montrer une ligne dure à même de rassurer les investisseurs.
La vidéo de l'évènement :
Tous
les secteurs sont touchés
·
Autorisation de licenciement d’un délégué CGT chez Colas Gennevilliers par le
Ministère du Travail alors que l’Inspection du travail l’avait refusée
·
Licenciement à Castmetal dans le Doubs de 5 salariés qui voulaient présenter
une liste CGT aux prochaines élections
·
Mutation d’office de JF Chazerans, enseignant de philosophie, mis à pied après
les attentats en janvier pour avoir osé critiquer le discours du gouvernement
suite aux attentats de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher
·
Suspension d’une enseignante à Toulouse et mutation d’office de 5 autres suite
à des grèves pour la défense de l’éducation prioritaire en décembre dernier.
·
Poursuite pénale par Téfal d’une inspectrice du travail et d’un salarié à Annecy
Les
licenciements et les sanctions pénales ou disciplinaires sont les formes plus
visibles de répression. Le patronat développe par ailleurs un véritable arsenal
pour exercer une pression au quotidien sur les travailleurs qui osent
protester : placardisation, mutations, sanctions, freins à l’avancement...
Le
gouvernement, quant à lui, n’hésite plus à utiliser la force en réponse aux
revendications du mouvement social : manifestations contre l’invasion
israélienne en Palestine, Sivens, Notre Dame des Landes, ferme des 1000 vaches,
actions Logement, évacuation violente des migrants à la porte de la Chapelle,
etc.
Nous
rappelons notre attachement aux formes collectives de lutte et d’expression.
C’est ce travail que le collectif unitaire contre la répression souhaite mettre
en place. Nous invitons l’ensemble des syndicats, associations et organisations
politiques à créer des collectifs locaux et à se coordonner pour la défense de
nos droits fondamentaux : liberté d’expression, droit de grève, droit de
manifester.
Pour soutenir les militant(e)s touché(e)s par la répression :
Bal des réprimés le 13 juillet à Paris à
partir de 19h
Rotonde du Parc de Belleville, 1 rue des Envierges dans le 20e (à l’angle avec la rue Piat)
Rotonde du Parc de Belleville, 1 rue des Envierges dans le 20e (à l’angle avec la rue Piat)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire