jeudi 20 novembre 2014

Après la manif du 15 novembre, stoppons ce gouvernement austéritaire et assassin

Tract RATP du 21/11/2014

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Samedi dernier, des milliers de personnes ont manifesté contre la « politique d'austérité du gouvernement Valls » à Paris et dans toute la France à l'appel du collectif 3A, « Alternative A l’Austérité ». La CGT, Solidaires, FSU, des formations politiques allant du Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) au Front de Gauche en passant par les « socialistes affligés » ayant quitté les rangs du PS, et de députés et ex-ministre d'Europe Ecologie les Verts (EELV) étaient de la partie. S'opposant au « budget d'austérité inefficace » du gouvernement, ces manifestations ont été rejointes par des revendications contre les violences policières et la répression, notamment à Toulouse, la ville de Rémi Fraisse, militant étudiant de 21 ans, tué par la police.


Toulouse, « Du fric pour les facs et les lycées, pas pour les flics ni l’armée ! »

A Toulouse, la manifestation, cette fois autorisée, a du faire face à une véritable militarisation de la ville. La semaine dernière, la manifestation contre les violences policières suite à la mort de Rémi Fraisse avait été interdite. Maintenue par les manifestants, elle a fait l'objet d'une répression énorme de la part de la police: 21 interpellations, dont 16 garde à vue et plusieurs camarades inculpés, avec des peines allant jusqu'à plusieurs mois de prisons fermes. C'est aussi contre ce climat de répression et d'injustice qu'on manifesté les 300 « étudiants en colère » venus de l'université du Mirail, actuellement en mobilisation. La semaine dernière, une assemblée générale avec plus de 1200 étudiants a décidé de bloquer la fac pour protester contre les coupes budgétaires, les interdictions de manifester, la répression et les violences policières qui ont causé la mort de Rémi, étudiant toulousain de 21 ans : « Du fric pour les facs et les lycées, pas pour les flics ni l’armée ! ».

De Toulouse à Saint-Denis, le tournant répressif du gouvernement

Le gouvernement, en effet, n’a pas déposé les armes. Cazeneuve a interdit l’usage des grenades offensives, mais la répression se poursuit de plus belle. A Saint-Denis, pour casser net le mouvement des lycéens mobilisés, la ville a littéralement été militarisée, les jeunes pourchassés par des flics à cheval qui n’ont pas hésité à tabasser les lycéens en lutte. Hollande et son gouvernement multiplient les interdictions de manifester, en décrétant les fermetures de facs, comme à Rennes, pour empêcher que ne se tiennent des AG à l'université, en interpellant les manifestants en marge des rassemblements. Le gouvernement « socialiste » s’essaye  au jeu dangereux de la stratégie de la tension. Et risquerait d'y perdre des plumes...











Une riposte qui part de la jeunesse et dans laquelle le monde du travail doit s'engager !
 Face à la peur du gouvernement de voir la mobilisation s'approfondir, il faut rechercher la convergence des secteurs en lutte. La dénonciation de la répression policière et de la politique anti-sociale doit être portée aussi bien dans les lycées et sur les facs que dans les entreprises et les bureaux. C’est exactement ça ce que craint le gouvernement aux abois. Et c'est la meilleure manière de mettre un coup d'arrêt à sa politique brutale et anti-populaire ! C’est l’enjeu des prochains jours, de la journée du 20 novembre où, localement, dans le 93 et à Toulouse, enseignants, lycéens et étudiants se retrouveront côte à côte pour dire non à la casse de l’éducation et à la répression. Mais aussi le 22 novembre, dans le cadre de la manifestation nationale contre les violences policières. Le gouvernement n’a qu’une peur : que se rassemble en un même combat le ras-le-bol jeunes, des étudiants et des travailleurs. Les prochaines échéances sont autant d’occasions pour mettre en place cette bagarre.

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