Contre l’Europe forteresse, contre la
guerre des capitalistes
Salle de l’Alliance
- 2 rue de l’Alliance - Métro 13 : Mairie de Saint Ouen
L’évènement sur Facebook :
L’émotion des gouvernements européens
concernant la situation des réfugiés n’aura pas fait long feu. De l’ouverture
et de l’accueil, ils sont passés en quelques jours à la fermeture des
frontières, aux politiques de quotas, et à l’installation de barbelés, allant
même jusqu’à ouvrir le feu sur les réfugiés en Hongrie.
L’Europe forteresse s’intensifie !
A l’issue du dernier sommet exceptionnel européen,
les dirigeants des grandes puissances se sont accordés sur le fait d’allouer
plusieurs milliards d’euros au renforcement des frontières extérieures de
l’Europe ainsi qu’à la construction de camps dans les différents pays afin de
pouvoir y parquer les réfugiés! Les dirigeants français et allemands n’ont rien
à envier à la Hongrie : leur politique d’accueil est la même : plus de
barbelés, plus de policiers, plus de répression et d’inhumanité à infliger à
ces hommes et ces femmes fuyant la misère du monde.
Non à la guerre en Syrie !
Le gouvernement français, lui, s’est empressé
de déclencher une nouvelle intervention militaire en Syrie aux côtés de l’armée
américaine. Dans le même temps, Poutine a envoyé l’armée russe bombarder des
positions rebelles. Tout cela ne manquera pas de provoquer des milliers de
morts civils et de renforcer les groupes terroristes que prétendent combattre
les gouvernements français et américains. Ce n’est pas une guerre contre la
barbarie qui est aujourd’hui engagée en Syrie, mais bien une guerre
impérialiste visant à renforcer les positions des multinationales capitalistes
dans une région riche en ressources, en bref un véritable pillage organisé sous
couverture humanitaire.
Travailleurs français, immigrés, réfugiés :
unissons nous !
En France, tous les partis politiques, de
Mélenchon à Marine Le Pen, expliquent «qu’on ne peut pas accueillir toute la
misère du monde». Pourtant, quelques mesures simples permettraient d’assurer un
accueil digne pour les migrants : la réquisition des logements vides, la baisse
du temps de travail et sa répartition entre toutes et tous, la fin des
licenciements. Car le chômage n’est pas le fait des réfugiés ! C’est celui des
grands patrons qui licencient, augmentent les cadences, suppriment les postes !
Voilà pourquoi nous ne pourrons compter que sur la force des travailleurs et de
la jeunesse pour imposer l’ouverture des frontières, la réquisition des
logements vides et la liberté de circulation et d’installation. Opposons à la
politique de la division semée au quotidien par les capitalistes, l’union et la
solidarité de tous les travailleurs, français, immigrés ou réfugiés!
Saint-Ouen
en lutte
A Saint-Ouen la lutte pour
le logement ne faiblit pas. L’occupation du foyer Cara, dont les résidents se
battent contre l’expulsion depuis 2014, est emblématique. Depuis 2 semaines,
cette tour de 200 chambres laissée scandaleusement à l’abandon par la mairie de
Saint-Ouen est occupée par des mal-logés, expulsés dont les familles rroms du
village d’insertion de Saint-Ouen, cohabitant avec les résidents. Tous exigent
le relogement dans des conditions dignes.
Le foyer Cara est un exemple
parmi tant d’autres qui montre que les mètres carrés sont disponibles pour
loger dignement les plus précaires et tous les migrants. Cette tour située au
beau milieu d’un quartier en pleine reconversion et en proie à la spéculation
immobilière, doit être réhabilitée au profit de ses résidents et occupants. Car
nous refusons que les classes populaires soient rejetées toujours plus loin et
condamnées à la précarité.
La solidarité extérieure avec la lutte du
Cara est essentielle pour construire le rapport de force nécessaire sur la
ville, pour lutter contre la gentrification de Saint-Ouen et le mal-logement.
Nous nous battons également pour la régularisation et l’accès à l’emploi de tous les sans-papiers
et réfugiés, pour la scolarisation des enfants rroms et contre toutes les
discriminations.
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