L’interdiction d’une partie des manifestations de soutien au peuple palestinien marque un pas supplémentaire dans cette complicité en France. Le gouvernement prend à son compte l’amalgame entre opposition à l’Etat d’Israël et antisémitisme, et cherche à stigmatiser et à criminaliser notre solidarité. Le NPA étant le seul parti politique à avoir appelé à chacune des manifestations interdites est particulièrement visé avec d’ores et déjà des poursuites judiciaires à l’encontre d’un membre de sa direction et des accusations d’antisémitisme venant du président du CRIF. L’Etat français et le gouvernement Hollande-Valls s’affichent ainsi clairement dans le camp de l’Etat colonial et assassin d’Israël.
Pour cacher ce rôle complice, le gouvernement prône souvent le « dialogue » et la « paix » comme solution au « conflit ». Cette démagogie s’appuie sur une présentation du conflit israélo-palestinien comme étant un conflit religieux et où les torts seraient partagés. Or, il s’agit d’un conflit éminemment politique contre un long processus de colonisation et d’oppression des palestiniens. Il ne s’agit pas non plus d’un conflit entre deux armées mais de véritables massacres perpétrés contre une population civile vivant déjà sous des conditions déplorables sous un blocus total qui la prive de l’essentiel (eau, nourriture, médicaments, etc.) et sous l’omniprésence menaçante des chars et navires de guerre israéliens.
L’Etat d’Israël a été fondé et se maintient grâce à un nettoyage ethnique et à l’expulsion de millions de Palestiniens qui vivent aujourd’hui en tant que réfugiés dans les pays voisins. Son existence même est à ce titre incompatible avec la lutte pour la libération nationale du peuple palestinien. Cela ne veut pas dire que tous les habitants d’Israël en sont responsables et partagent ce projet colonisateur. A l’image des manifestations contre l’offensive militaire qui ont eu lieu notamment à Tel Aviv, les travailleurs d’origine juive peuvent et doivent rompre avec le sionisme et soutenir la cause palestinienne car, comme disait Marx, « Un peuple qui en opprime un autre ne saurait être libre».
- Halte au massacre !
- Levée immédiate du blocus de Gaza !
- Soutien inconditionnel à la résistance palestinienne !
- Libération des prisonniers palestiniens !
- Armée israélienne hors de Palestine !
- Droit au retour pour les réfugiés !
- Arrêt des poursuites judiciaires contre les manifestants pro-palestiniens !
Mercredi 30 juillet à 18h30 Place de la République, devant la Mairie de Saint-Ouen
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