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Saint-Ouen,
le 15 mars 2014
Madame la Maire,
Monsieur le directeur du cabinet du maire,
Nous
avons bien reçu votre mail cette semaine et pris en compte votre proposition
très tardive de mise à disposition de la salle municipale du 41 rue Saint-Denis
pour la tenue d’une réunion publique de notre liste Saint-Ouen Anticapitaliste
dans le cadre des élections municipales. Cette salle éloignée du métro et trop
petite ne correspond pas à notre demande. Afin d’expliquer les raisons de notre
insatisfaction, nous nous voyons dans l’obligation de faire connaître
publiquement l’ensemble des faits du véritable parcours du combattant que nous
avons vécu depuis un mois et demi.
- Le 28 janvier, nous vous avons
adressé une première demande par mail, en suivant des consignes reçues par
téléphone, pour la tenue d’une réunion en vue de la constitution de notre
liste ;
- Sans réponse de votre part,
nous nous sommes rendus à la mairie le 4 février pour avoir des informations
concernant l’avancement de notre demande. L’accueil a appelé le
cabinet du maire et nous a assuré que notre demande avait bien été enregistrée,
qu’il y avait un accord de principe et qu’il suffisait de passer au service des
relations publiques afin qu’il nous attribue une salle. Le service des
relations publiques nous a dit que nous allions recevoir une proposition de
salle sous 48h par mail. Nous sommes restés sans nouvelles…
- C’est pourquoi le 12
février, ayant rencontré Monsieur Bénech à la salle Barbara juste avant le
meeting de Jacqueline Rouillon, nous avons réitéré notre demande et vous nous avez
à nouveau certifié que nous allions avoir une salle ;
- Face à votre mutisme les
jours suivants, nous vous avons adressé une lettre ouverte le 16 février où
nous rappelions le devoir de respect d’égalité, de la part de la mairie, entre
les candidats. Toutes les principales listes de la ville ont pu disposer à tour
de rôle de la salle Barbara pour réaliser leur meeting et nous qui ne
demandions, à ce moment là, qu’une petite salle, nous
n’obtenions aucune réponse de votre part.
- Dans ce contexte, le mardi
18 février, nous avons dû tenir notre première réunion de constitution de liste
dans un café ;
- Le 20 février, vous nous
adressez un mail pour nous dire que seule notre tête de liste peut émettre une
demande de salle, au moment où notre liste n’était qu’en voie de
constitution ;
- Le lendemain, nous vous adressons
une nouvelle demande par mail, signée par mes soins, dans le strict respect de
ce qui nous avait été indiqué la veille, en vous demandant la mise à
disposition d’une salle en vue de la tenue de réunions entre les membres de
notre liste les 27 février, 3 mars et 13 mars.
- Le 24 février, vous nous
avez orienté par mail vers une autre personne de vos services à contacter, ce
que nous nous sommes empressés de faire, sans succès ;
- Le 27 février, une nouvelle
réunion de nos colistiers a dû se tenir dans un café ;
- Le 3 mars, nous appelions la
mairie afin de connaître, une fois pour toutes, les démarches exactes à entreprendre.
A ce stade de notre campagne, nous avons émis le besoin d’une grande salle pour
la tenue d’une réunion publique. Cette fois-ci, on nous a expliqué que seules
les demandes par courrier étaient recevables (information contradictoire avec
ce qui nous avait été dit auparavant) ;
- Le lendemain, je me suis
rendue en personne à la mairie pour déposer en main propre un courrier en
demandant une salle pour le 19 mars et en spécifiant qu’il faudrait qu’elle
soit à proximité du métro et avec une capacité d’au moins 70 personnes.
- Le 5 mars, lors d’un
rendez-vous informel avec un membre de la liste de Jacqueline Rouillon, nous
lui avons fait part de nos difficultés à obtenir une salle ;
- Le 6 mars, nous apprenons
par un nouvel appel téléphonique en mairie que notre courrier n’a pas été
enregistré ;
- Le 11 mars, seulement une
semaine avant la date de notre réunion publique, il nous a fallu 4 échanges
téléphoniques pour avoir, à 17h, une proposition de mise à disposition de
la salle de la rue Saint-Denis, qui ne correspondait en rien aux spécificités indiquées
dans notre la lettre, car trop petite et éloignée du métro. A ce stade là nous
ne pouvions plus attendre et continuer de nous faire balader avec des
non-réponses et des changements constants des règles du jeu. Nous prenons donc
acte du fait que la Mairie n’assure pas son obligation de respect de l’égalité
entre les listes et nous refuse de fait l’accès à une salle adaptée à nos
besoins. Nous nous voyons donc obligés de tenir notre réunion dans une salle
privée moyennant un paiement de frais.
Nous regrettons sincèrement
l’attitude anti-démocratique de l’équipe municipale sortante et ne manquerons
pas d’informer tous nos électeurs et l’ensemble des acteurs politiques,
associatifs et démocratiques de la ville de cette situation. Nous ne baissons
pourtant pas les bras et que certains le veuillent ou non, le NPA sera bien
présent dans cette dernière ligne droite de la campagne et tiendra une réunion
publique ce mercredi 19 mars à 19h30 à l’étage du restaurant Le Saint-Georges
au 3 rue Anselme.
Néanmoins, veuillez recevoir nos salutations militantes,
Elodie Lecoq, pour la liste Saint-Ouen Anticapitaliste
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