Tract NPA Saint-Ouen distribué dans la soirée de soutien à la Palestine du 23-1-2010.
Un an après les massacres de Gaza
Il y a un an, nous étions des millions à protester, aux quatre coins du monde, contre les bombardements israéliens sur la Bande de Gaza. L’agression, baptisée «plomb durci», allait durer trois semaines et se solder par un bilan tragique: plus de 1400 morts, 5000 blessés, des villes et des camps de réfugiés dévastés.
Un an plus tard, la tragédie de Gaza n’a pas cessé. Soumis à un blocus criminel, les 1,5 million de Gazaouis meurent à petit feu. 95% des entreprises ont fermé, plus de 80% de la population dépend de l’aide alimentaire, la plupart des produits de première nécessité sont acheminés clandestinement par des tunnels qui menacent chaque jour de s’effondrer.
Mobilisation internationale pour Gaza bloquée en Egypte
Un an après le massacre perpétré à Gaza par Israël, 1400 internationaux se sont retrouvés au Caire, en Égypte, pour se rendre dans la bande de Gaza afin de défiler le 31 décembre au côté des Palestiniens.
Les autorités égyptiennes ont décidé autrement du déroulé de cette mobilisation en déclarant que, pour des raisons de «sécurité», ils n’autoriseraient pas le passage des délégations internationales.
Ce même Etat égyptien se retrouve être aujourd’hui le maître d’ouvrage zélé des États-Unis et d’Israël en construisant un mur de 30 mètres sous terre le long de la frontière séparant Gaza de l’Égypte. La présence de centaines d’internationaux et des médias couvrant cette mobilisation dans la région de construction de ce mur ne pouvait être au goût du régime égyptien.
POUR UNE PALESTINE OUVRIERE ET SOCIALISTE !
Le peuple palestinien vit sous le joug de l’oppression de l’Etat d’Israël qui est en effet une enclave coloniale créée avec l’aval de l’impérialisme, et de la bureaucratie stalinienne de l’ex-URSS, et basée sur l’expropriation des terres palestiniennes et sur le nettoyage « ethnique ». Israël joue un rôle fondamental pour l’impérialisme, notamment américain, puisqu’il est son principal agent dans la région.
Dans ce sens, la lutte contre Israël n’est pas seulement une lutte pour les droits nationaux du peuple palestinien, mais aussi une lutte pour l’émancipation de tous les peuples opprimés par l’impérialisme dans la région. C’est cela qui explique la sympathie que suscite la lutte palestinienne parmi les masses du Moyen-Orient et au-delà.
C’est parce que l’Etat d’Israël est né et se maintient grâce au nettoyage ethnique, le racisme et la ségrégation de la population d’origine palestinienne, et d’origine arabe en général, que nous, marxistes révolutionnaires, considérons que l’existence de l’Etat d’Israël est incompatible avec la lutte pour la libération nationale du peuple palestinien. Cela ne veut pas dire que nous considérons tous les israéliens comme une « masse réactionnaire » et qu’en Israël il n’y a pas d’exploiteurs et d’exploités. Au contraire, nous croyons que les travailleurs d’origine juive peuvent et doivent rompre avec le sionisme et reprendre la revendication nationale palestinienne car, comme disait Marx, « Un peuple qui en opprime un autre ne saurait être libre ».
Contre toute agression de l’Etat sioniste, nous nous plaçons inconditionnellement dans le camp militaire de la résistance. Nous gardons cependant notre indépendance politique vis-à-vis de ses directions et du projet d’instauration d’un Etat théocratique islamique. Contre l’utopie d’une « solution à deux Etats » nous nous prononçons sans équivoque pour la suppression de l’Etat sioniste et pour le droit fondamental du peuple palestinien à avoir son propre Etat dans l’ensemble du territoire de la Palestine historique, une Palestine ouvrière et socialiste où puissent vivre en paix arabes et juifs, dans la perspective d’une Fédération de République Socialistes de Moyen-Orient.
Il y a un an, nous étions des millions à protester, aux quatre coins du monde, contre les bombardements israéliens sur la Bande de Gaza. L’agression, baptisée «plomb durci», allait durer trois semaines et se solder par un bilan tragique: plus de 1400 morts, 5000 blessés, des villes et des camps de réfugiés dévastés.
Un an plus tard, la tragédie de Gaza n’a pas cessé. Soumis à un blocus criminel, les 1,5 million de Gazaouis meurent à petit feu. 95% des entreprises ont fermé, plus de 80% de la population dépend de l’aide alimentaire, la plupart des produits de première nécessité sont acheminés clandestinement par des tunnels qui menacent chaque jour de s’effondrer.
Mobilisation internationale pour Gaza bloquée en Egypte
Un an après le massacre perpétré à Gaza par Israël, 1400 internationaux se sont retrouvés au Caire, en Égypte, pour se rendre dans la bande de Gaza afin de défiler le 31 décembre au côté des Palestiniens.
Les autorités égyptiennes ont décidé autrement du déroulé de cette mobilisation en déclarant que, pour des raisons de «sécurité», ils n’autoriseraient pas le passage des délégations internationales.
Ce même Etat égyptien se retrouve être aujourd’hui le maître d’ouvrage zélé des États-Unis et d’Israël en construisant un mur de 30 mètres sous terre le long de la frontière séparant Gaza de l’Égypte. La présence de centaines d’internationaux et des médias couvrant cette mobilisation dans la région de construction de ce mur ne pouvait être au goût du régime égyptien.
POUR UNE PALESTINE OUVRIERE ET SOCIALISTE !
Le peuple palestinien vit sous le joug de l’oppression de l’Etat d’Israël qui est en effet une enclave coloniale créée avec l’aval de l’impérialisme, et de la bureaucratie stalinienne de l’ex-URSS, et basée sur l’expropriation des terres palestiniennes et sur le nettoyage « ethnique ». Israël joue un rôle fondamental pour l’impérialisme, notamment américain, puisqu’il est son principal agent dans la région.
Dans ce sens, la lutte contre Israël n’est pas seulement une lutte pour les droits nationaux du peuple palestinien, mais aussi une lutte pour l’émancipation de tous les peuples opprimés par l’impérialisme dans la région. C’est cela qui explique la sympathie que suscite la lutte palestinienne parmi les masses du Moyen-Orient et au-delà.
C’est parce que l’Etat d’Israël est né et se maintient grâce au nettoyage ethnique, le racisme et la ségrégation de la population d’origine palestinienne, et d’origine arabe en général, que nous, marxistes révolutionnaires, considérons que l’existence de l’Etat d’Israël est incompatible avec la lutte pour la libération nationale du peuple palestinien. Cela ne veut pas dire que nous considérons tous les israéliens comme une « masse réactionnaire » et qu’en Israël il n’y a pas d’exploiteurs et d’exploités. Au contraire, nous croyons que les travailleurs d’origine juive peuvent et doivent rompre avec le sionisme et reprendre la revendication nationale palestinienne car, comme disait Marx, « Un peuple qui en opprime un autre ne saurait être libre ».
Contre toute agression de l’Etat sioniste, nous nous plaçons inconditionnellement dans le camp militaire de la résistance. Nous gardons cependant notre indépendance politique vis-à-vis de ses directions et du projet d’instauration d’un Etat théocratique islamique. Contre l’utopie d’une « solution à deux Etats » nous nous prononçons sans équivoque pour la suppression de l’Etat sioniste et pour le droit fondamental du peuple palestinien à avoir son propre Etat dans l’ensemble du territoire de la Palestine historique, une Palestine ouvrière et socialiste où puissent vivre en paix arabes et juifs, dans la perspective d’une Fédération de République Socialistes de Moyen-Orient.
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