Tract du 17 avril 2013
« Moralisation » et transparence obligent, les ministres viennent de rendre public leur patrimoine. Rien de bien surprenant, ce gouvernement au service du Medef et des riches est un gouvernement de... riches. Et ce sont tous ces gens là, les anciens amis de Cahuzac, qui osent nous prêcher l’austérité.
De l’argent, il y en a et ce n’est pas à nous de payer ! Au nom de quoi faudrait-il se résigner au chômage, à la précarité, à l’amputation des salaires, des retraites et des allocations, au démantèlement des acquis sociaux et des services publics ?
La seule moralisation, le contrôle de la population
François Hollande prétend aujourd’hui moraliser la vie politique. Un nouveau coup de bluff. Vouloir moraliser les politiciens professionnels et les institutions de la Ve République est aussi peu crédible que de prétendre moraliser ce système social fondé sur la course au profit et les spéculations ! Ce système produit, pour le servir, des hommes politiques et des institutions à son image.
Comment y aurait-il une démocratie réelle tant que subsistent ces paradis fiscaux et leur corollaire, le secret bancaire ? Comment y aurait-il une réelle démocratie quand plus de la moitié des salariés gagnent un salaire net inférieur à 1700 euros, que le chômage frappe plus de 5 millions de travailleurs, que la précarité se généralise, que près de 10 millions de personnes vivent avec moins de 900 euros par mois alors qu’à l’autre pôle s’accumulent d’immenses fortunes ?
La démocratie, c’est l’égalité des droits, le pouvoir de contrôle pour la population mais aussi une autre répartition des richesses. C’est l’annulation de la dette, l’expropriation de ceux qui tirent les ficelles, les financiers, et la création d’un monopole public bancaire.
Plus que de République, c’est la société qu’il faut changer
Aujourd’hui tous les réactionnaires, la droite et l’extrême-droite, sont à l’offensive. Ils dénoncent le gouvernement en combattant l’égalité des droits et le mariage pour tous en flattant les préjugés homophobes et cherchent à se faire passer pour les amis du peuple. Ils mentent, ils sont nos pires ennemis. Il est urgent que les travailleurs et les jeunes reprennent l’offensive pour les renvoyer à leur place.
C’est pourquoi nous manifesterons le 1er et le 5 mai.
Nous ne manifesterons pas pour une VIe République. Nous ne partageons pas cet objectif qui se situe dans la continuité des institutions, mais nous voulons contribuer au plus large rassemblement possible de toutes celles et tous ceux qui ne veulent ni subir ni capituler devant le gouvernement et les puissances de l’argent qu’il sert. Plus que jamais, il est légitime de revendiquer des mesures d’urgence pour les salariéEs comme l’augmentation de tous les salaires de 300 euros, l’interdiction des licenciement ou la réduction du temps de travail.
Il n’y a pas d’autre issue que l’intervention directe des travailleurs, de la population sur le terrain social et politique pour imposer leurs droits sociaux et conquérir la démocratie.
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